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ça c'est fait

6 mars 2009

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5 mars 2009

Au bout du chemin

Tout va disparaître, confusément blanc.

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2 octobre 2008

La vie est une randonnée à obstacles

Je pourrais dire que ma vie sentimentale est une merde qui me colle aux pieds, un jour où j'aurais mis des chaussures à grosses semelles. Celles avec des crans pour ne pas déraper. Donc non, je ne dérape pas, j'ai juste les pompes qui puent la merde.

25 juin 2008

Pelage

La peau pèle sous le soleil, les murs sous le temps.

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25 juin 2008

Valeur sûre

La fête de la musique : autant de monde dehors qu'après une victoire en foot, même genre d'ambiance, mais au moins, on est sûr que ça va revenir tous les ans.

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8 janvier 2008

L'ascenseur responsable du réchauffement climatique

ascenseurAprès la projection du film La Onzième Heure, un documentaire sur le changement climatique qui a été produit et commenté par Léonardo DiCaprio, Bernard Accoyer a pris une grande mesure.
Avoir vu pendant toute la durée du film des images de déforestation, effondrement de glaciers etc , nul doute que nos députés et sénateurs étaient sérieusement secoués.  Tellement secoués qu'une mesure prise pour lutter contre le réchauffement climatique a été de.... faire distribuer des autocollants incitant à prendre l'escalier plutôt que l'ascenseur sur lesquels on peut lire "L'escalier c'est bon pour la planète, c'est bon pour ma santé".
Etre concerné par l'environnement, d'accord, mais pas au point d'abandonner leurs belles berlines pour un Vélib. Faut pas pousser la conscience écolo trop loin quand même!

19 décembre 2007

Quand Pernaut informe sur les grèves

jean_pierre_pernautLe 13 novembre à partir de 20 heures débutait la grève illimitée des agents RATP et SNCF afin de protester contre le projet de réforme des régimes spéciaux de retraite voulu par le gouvernement.
Le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut, à 13 heures sur TF1 a traité cette grève d’une singulière manière, en prenant position contre les grévistes notamment. Je me suis intéressée ici au traitement de cette grève dans les journaux des 13, 14 et 15 novembre, soit les trois premiers jours de cette mobilisation.

(Je précise que je ne passe pas mes journées à décortiquer le JT en m'énervant (essayez de tenir 3 JT de 13h et vous verrez, surtout qu'il faut les regarder plusieurs fois). C'était pour un cours.)


1-    lancements

La manière du présentateur de lancer ses sujets en dit long. Ainsi, le 13 novembre, le reportage sur le début de la grève arrive en deuxième position après que Jean-Pierre Pernaut se soit appesanti sur le sujet « enneigement » puis sur un reportage sur l’attente de la neige dans les Vosges. Dans un climat social perturbé, cette question d’enneigement concernerait donc à priori plus de téléspectateurs que les grèves, ce qui mérite son classement en première position. Le lendemain, le sujet est lancé sans tarder, avec insistance sur le fait que le gouvernement est prêt à négocier le 14 et, le 15, il passe après la neige et un incendie. Ce jour là, « alors que les négociations doivent commencer, et bien à la base, une à une, les assemblées générales de cheminots reconduisent leur mouvement pour demain ». Un gouvernement compréhensif et ouvert est donc prêt à discuter alors que des cheminots bornés tiennent leurs positions. Par ailleurs, cette tournure de phrase dédouanne le gouvernement de toute conséquence et responsabilité dans les problèmes encourus par les usagers durant cette grève puisque LUI, est prêt à négocier. De plus, chaque lancement lie mauvais temps et grève « il fait froid sur les quais de gare » ou encore « on nous annonce du mauvais temps partout, avec de la neige, du froid, de la pluie. Un jour de galère donc pour les usagers des transports en commun ».

 

2- vocabulaire utilisé

Le vocabulaire utilisé pour caractériser les différents protagonistes de ces grèves est lui même révélateur de la prise de position de Jean-Pierre Pernaut.


* du côté des grévistes

Les grévistes sont ainsi une menace, extrémiste : « menace de la rue », « les plus farouches opposants » (Sud Rail), « la ligne dure des cheminots » (les mécanos), « le mouvement se radicalise », «  les grévistes ont sabotés », « grévistes radicaux ». Lors d’un reportage auprès d’un piquet de grève situé à côté de l’entrée des cheminots afin de « convaincre quelques salariés qui sont un peu perdus, qui n’ont pas pris leur décision ».» d’après une gréviste, le journaliste insiste non pas sur ce dialogue mais sur « ceux qui travaillent » et qui «  ont eu leurs pneux crevés ». Ces derniers « se font discrets ». Le journaliste renchérit avec un sage conseil à leur intention « Prudence donc ». Les gréviste sont donc implicitement des despotes , dangereux, ne supportant pas la contradiction, attaquant les non-grévistes et les guettant à l’entrée de leur travail. Après les biens matériels, le « Prudence donc » sous entendrais que leur intégrité physique pourrait être mise en danger. D’ailleurs, Sarkozy est « descendu dans l’arène » afin de discuter avec les cheminots, tel un valeureux gladiateur allant affronter des bêtes féroces…
Enfin, le mouvement est présenté comme divisé, peu moderne et illégitime. « ce n’est pas moderne comme système » de grève, juge un usager. JPP insiste également sur « la division entre les syndicats » et sur l’illégitimité de certains puisque seul sud rail prend position clairement et « a appelé à la poursuite du mouvement, Sud Rail, deuxième syndicat à la SNCF après la CGT mais SUD RAIL qui n’est pas convié à l’Elysée pour des négociations ». Ce syndicat est donc illégitime aux yeux du gouvernement, qui rejette ainsi le deuxième syndicat de la SNCF et ses partisans/membres.


* du côté des usagers

Les usagers « pris en otage », « prisonniers » qui vont devoir trouver une « solution de repli »… Les grèves, une guérilla /guerre? Suivent les « jours de galère », « le ras le bol », « la galère à la ratp », « une grosse galère », « je ne suis pas du bétail », « colère des voyageur » qui sentent leur « liberté de voyager » bafouée, « respecter le travail des autres » est une injonction qui revient également souvent. On démontre ensuite l’l'ingéniosité de ces « usagers » : « système D » et leur attitude finalement bonne face à ces grévistes ; il faut « s’armer de patience », « attente rime avec philosophie et occupation » et malgré leur « ras le bol », leur « fatigue », certains font preuve d’ « humour ». Méchant cheminot alors que gentil usager.

 

3- Pernaut impartial ?

Outre sa manière de traiter l’information en n’interrogeant pas tous les protagonistes d’un tel mouvement social, Jean Pierre Pernaut se distingue par ses prises de positions.
Après une phrase « le train peut partir », il ajoute « et il va pas partir longtemps », après l’interview d’un jeune qui va dormir chez des amis et qui trouve ça sympa « pour l’instant on sourit, on verra bien demain ». Puis à propos des réformes « C’était dans le programme (électoral) de Nicolas Sarkozy, il a été élu pour ça.  Suit un rappel puis Nicolas Sarkozy a toujours été très ferme sur ce dossier ». et de nombreux extraits de discours dans lesquels Sarkozy parle de son « courage politique » à faire ces réformes qui « assainiront les finances de la France ». (donc une grandes causes des déficits ?voire la plus grande ?). Après que Jean François Chérèque ait estimé que « tous les éléments étaient réunis pour qu’on arrête la grève », JPP : « C’est pas le cas du tout ». Ces propos sont appuyés par les chiffres des sondages qu’il donne chaque soir et qui montre que les Français sont en majorité contre la grève et qu’ils soutiennent le gouvernement : « dans un sondage BVA on apprend que 58% des Français sont favorables à une fermeté du gouvernement face aux syndicats ». Enfin, « des usagers qui n’ont pas le choix, qui doivent travailler tout les matins et jusqu’à 65 ans. ».

 

4- temps de parole et utilisation qui en est faite


Pour finir, revenons sur les temps de paroles accordés aux différents acteurs du mouvements ainsi que, et surtout, sur les sujets abordés quand ils étaient interrogés. Ce n’est pas le tout d’avoir la parole, encore faut il que ce qui est dit serve.
Systématiquement la galère, la débrouille, dans un registre des sentiments à travers les témoignages des usagers., qui sont montrés tour à tour en colère puis souriants, plaisantant « les grèves d’accord mais en été », « on est plus sexy pour aller travailler d’habitude »…
Systématiquement la poursuite du mouvement pour les cheminots, qui ne veulent rien lâcher, qui veulent faire pression..
Un seul reportage sensés montrer les contraintes du métier : le témoignage d’un « mécanos » (pas un mécanicien, registre familier) qui explique dormir dans des « foyers minables » et n’être chez lui qu’ « un jour sur deux ». Pas de sujet de fond sur leur espérances de vie, sur leur salaire véritable (et non pas brut et en fin de carrière comme on a pu le voir). Rien sur le 13e mois qu’ils ne touchent pas, quasiment rien sur leurs astreintes (week-end, vacances, jours fériés…). Si les cheminots sont tellement privilégiés, pourquoi plus de gens ne font ils pas ce travail ? Rien pour informer véritablement les téléspectateurs sur ces métiers.
Enfin, le gouvernement, dans chacune de ces interventions, notamment à travers Nicolas Sarkozy, est présenté comme « conciliant », mais « ferme face à la menace de la rue » qui ne gouvernera pas.

 

Les chiffres

mardi 13 : 9’27 consacrée à la grève, 4 sujets sur 18
dont : 13 témoignages d’usagers
dans les témoignages des grévistes (1 seul sujet) « menace de la rue », « plier le gouvernement ».
dans les témoignages du gouvernement (1 sujet):  parole du gouvernement (Sarkozy et différents discours où il « mènera ses réformes jusqu’au bout », avant et après avoir été élu + parole dans la rue.
3 sujets sur la galère et les prévisions trafic
1 sujet concernant de loin la réforme, Sarko qui parle et qui « ira jusqu’au bout » pour le bien de la France.
on ne connaît pas les principes de la réforme


mercredi 14 : 13’59, avec 7 sujets sur 18
16 témoignages d’usagers
6 de grévistes. 1seul concernant la pénibilité du travail (remise en cause par la population qui ne la voit pas avec le témoignage du mécanos)
4 sujets sur prévisions trafic+galère
1 sur le gouvernement qui est prêt à négocier
1 sur ce que pensent les cheminots des négociations voulues par la CGT (sujet surtout prétexte à démontrer que pas pénible, grévistes enragés avec les pneux crevés des non grévistes).)


jeudi 15 : 13’20 avec 6 sujets sur 18
17 témoignages d’usagers
7 de grévistes
1 du gouvernement

 

Éloquent non? Enfin c'est mon avis.

17 décembre 2007

Depuis que je n'ai plus la télé

tele_manipulationDepuis que je n'ai plus la télé, dès que je regarde un JT, je passe 30 min (sauf si les infos mondiales sont moins 'importantes' et donc réduites pour cause de foot ou allocution présidentielle) à m'énerver.
Contre la manière de traiter les sujets principalement. Sérieusement, c'est quoi ces journaux partisans ?! Ce n'est pas qu'ils mentent directement (Sarko est gentil, il va tous nous sauver...), c'est qu'ils omettent une très grande partie de ce que l'on n'aurait pas dû oublier et qu'ils sont censés nous rappeler. Exemple : Kadhafi vient en France. Sarko traite avec lui. MAIS qui avait dit, bien avant d'être élu président, que, en gros, il ne fallait pas traiter avec des dictateurs qui oppriment les populations et bla et bla? M. notre président en personne. Et qui a rappelé cette phrase au JT lors de la visite de Kadhafi? Personne. Alors que quelques semaines plus tôt, ils ne s'étaient pas privés de nous seriner que "Nicolas Sarkozy avait dit durant sa campagne qu'il ferait la réforme des régimes spéciaux, il a été élu en parti pour ça". Sous entendu, toute contestation est illégitime. Vous me direz, en presse écrite, ça a probablement été signalé. Sauf que si on compare le nombre de lecteurs de presse écrite et le nombre de téléspectateurs, y'a pas photo. C'est la télé qui doit aussi se mettre à informer.
Je pourrais en écrire des tartines sur ce sujet, je suis intarissable. Et quid du choix des émissions diffusées faites exprès pour faire peur et montrer que ce salop de pauvre profite bien de la sécu, du RMI et de toutes les autres aides... Mais plus j'en parle, plus je m'énerve, et là, m'énerver toute seule, j'ai pas envie.

17 décembre 2007

Pourquoi ?

2007_10_08T193123Z_01_NOOTR_RTRIDSP_2_OFRTP_FRANCE_IMMIGRATION_HEBERGEMENT_20071008Pourquoi les SDF interrogés dans les JT ne sont nommés que par leur prénom? Si c'est à leur propre demande, ok. Mais si c'est un choix du journaliste, je ne comprend pas. Ces personnes ont déjà tout perdu, sont considérées comme des moins que rien, et on leur enlève en plus une part d'eux même, la plus importante, qui les définit comme des êtres humains comme vous et moi. Leur identité. Ceux qu'on appelle uniquement par leur prénom c'est en général le petit personnel des plus riches, les personnes que l'on respecte le moins,... Je ne pense pas qu'ici, ça soit pour être plus proche des SDF interrogés. Si vous avez une explication...

30 novembre 2007

Comment ça, mon immeuble est en péril!!

Aïe, aïe, aIe, rien ne va plus. Deux messieurs sont venus inspecter mon mini chez-moi (comme tous les apparts de mImmeuble_effondr__philippines_040723on immeuble d'ailleurs) avant que des travaux ne soient faits sur les fondations. Ils ont dit que si des fissures apparaissaient suite aux travaux, les propriétaires seraient dédommagés grâce à leur état des lieux... Donc déjà, inquiétude, ça va être quel genre de travaux si ça produit des fissures dans les murs... Je rappelle que mon appart à un sol très penché et est tout biscornu. Ce qui me faisait sourire avant me fait nettement moins montrer les quenottes aujourd'hui. Il s'avère que c'est parce que l'immeuble s'affaisse.
Quand il a été construit , vers 1850, aucune précaution n'était prise aux niveau des fondations, alors que dans le sous-sol de Montmartre, il y avait des carrières (j'ai pas retenu le nom de ce qui était extrait...du gypse? ça existe ça? en tout cas, c'était un truc dont  j'avais jamais entendu parler). Et donc, plus de 150 ans après, on doit faire des travaux pour remettre tout ça. C'est la préfecture de Police qui le décide (ils sont gentils hein, ils prennent soin de nous...). Et le monsieur a dit des mots qui font peur, genre "immeuble en situation de péril". Le mien n'y est pas encore, mais c'est limite, limite apparemment. En péril d'effondrement ou quoi? Très exactement, l'arrêté de péril, c'est ça "
Ces arrêtés signifient que l’immeuble concerné est affecté par des désordres graves touchant sa structure susceptibles de porter atteinte à la sécurité soit des occupants, soit des passants. Ils contiennent les mesures à réaliser pour faire cesser définitivement le danger et ont pour effet de suspendre la perception de tous les loyers de l’immeuble. En cas d’inaction prolongée de la part du ou des propriétaires, la Préfecture de Police peut procéder elle-même à ces travaux (d’office et aux frais du ou des propriétaires)." Au moins, si jamais on est classé dans cette catégorie, apparemment, je n'aurais plus de loyer à payer si je comprend bien... N'empêche que j'ai compté (j'ai que ça à faire oui...) : il y a 170 immeubles en "arrêté de péril" dans Paris et 46 rien que dans le XVIII°.
Evidemment, ma proprio s'est bien gardé de dire ça quand j'ai loué l'appart... (Et ça va lui coûter bonbon les travaux apparement).  Parce que du coup, je vais me coltiner trois mois de travaux (donc ça veut dire cinq), je vais marcher sur des planches pour sortir de chez-moi... Youhou! Et le RDC où habite le gardien est carrément évacué. Au moins, j'ai échappé à ça. Et moi qui croyait que les barres de fer qui soutenaient l'escalier, c'était juste parce que la cage était vielle et qu'il fallait la refaire... Si j'avais su que c'était carrément toutes les fondations, et bien... j'aurais loué quand même... J'aime vivre dangereusement moi !

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