Quand finalement, les grèves des transports, c'est bien

Attention, ça ne veut pas dire que j’ai un jour pensé que ça ne l’était pas. (c’est à dire bien, faut suivre). Mais au final, ça me fait plus sourire qu’autre chose. D’accord, on est très très serré dans un métro qu’on a attendu longtemps, entre les odeurs de transpiration, les mains qui se baladent et les coudes qui vous enfoncent la cage thoracique. Mais pour une fois, les gens se parlent dans un métro parisien ! Si c’est pas beau ça… Parce qu’il faut préciser que jamais (ou presque) les passagers d’un même wagon ne discutent entre eux.

Que ça soit pour se plaindre de Sarkozy, qui « ne parle plus à la tv maintenant », « il a peur de dire une connerie », « quand on pense qu’il s’est augmenté de 140 %... » ; pour pester contre les 10 qui essayent de monter alors qu’un seul est descendu ou encore pour rire  (bah oui, faut bien) de son malheur en se faisant éclater une côte ou écraser les pieds. J’ai eu de la chance me direz vous, on entendait gueuler dans les wagons d’à côté...Ça chauffait apparemment, et ça s’insultait.

Alors c’est sûr, je n’habite pas en banlieue. Pour eux, ça doit être nettement moins drôle. Et puis je ne suis pas obligée de prendre le métro tout les jours. Mais quand même, c’est dans les difficultés que les gens finissent par se parler. Et c’est bien la première fois que j’ai entendu la moitié d’une rame de métro éclater de rire après une réflexion d’un passager particulièrement gratinée…